vendredi 9 septembre 2011

Ebook : Hier soir Frédéric Beigbeder dans l’émission LGL sur la 5.

Son analyse jugée de paranoïa, objet de la discorde : La question de la numérisation des œuvres indisponibles et toujours sous droits, opérée par la firme de Mountain View pour nourrir sa base Google Livres.

La polémique sur la numérisation des livres signerait la fin des librairies.
Sa réflexion : « La disparition du disque devrait quand même nous inciter à réfléchir deux minutes. Il n’y a plus de disquaires. Si dans dix ans il n’y a plus de librairies, je trouve ça très dommage. »
Citations lues sur mon Smartphone « Je préfère être lu que téléchargé. »
Sur la 5 à l’occasion de la sortie de son livre « Premier bilan après l’apocalypse ».

Ma réflexion du matin :  Je pense que son analyse est saine à quelques points prêts:  aujourd’hui, dans le monde de l’édition, “ Les Majors du Livre existent “, donc, certainement plein de frustrations chez tout auteur en herbe (pourquoi pas moi ?).
Devant la multitude de romans,  essais et  mémoires , en plus des éditions à compte d’auteur, maintenant en ligne, je me sens perdu.
Donc,s’il a raison sur le modèle économique en voie de mutation profonde, mon côté écolo est comblé, car moins de papier gaspillé .
J’utilise les ebook ‘s pour découvrir une oeuvre et, si vraiment elle en vaut le coup, pour moi et exclusivement pour moi, car une oeuvre littéraire, c’est comme un tableau ou une oeuvre musicale, elle doit me parler dans mon intimité et là, je suis prêt à acheter du papier et même faire une rencontre avec son auteur ( dédicace s’il fait encore partie du monde des vivants ) .
Pour le reste, je trouve plus pratique de découvrir quelques oeuvres dans le train, en ayant une bibliothèque dans un encombrement minimum et découvrir ou re-découvrir certains auteurs et si je trouve une belle édition, plus rapidement grâce à  internet je l’achète.
Il va y avoir certainement de nouveaux circuits économiques à créer, n’oublions pas que Gutenberg n’a pas fait disparaître les écrivains publics et les scribes et s’est légèrement inspiré des imprimeurs Coréens.

* Mon utilisation de mon samsung TAB en Livre de Poche : Video Youtube 
J’ai même été contacté par des amis pour devenir Editeur de ebooks : je vais vous livrer en vidéo mon chemin d’éditeur, pour mon ami Robert, pour son oeuvre : Le silence du Blaireau.
“ C’est l’histoire banale, celle d’un gamin traumatisé, comme tant d’autres ...Plaidoyer pour les médiocres, les minables, les ratés, les salauds ordinaires” .
Video sur Dailymotion :

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